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Jean-Claude Villain

Eté, froide saison

Editions L'Harmattan, Paris, 1996, couverture : fusain de Sonia Achimsky, présentation de Jean-Max Tixier.

Les premiers textes de Jean-Claude Villain célébraient l'enracinement, les choses simples, la nature. La découverte du sud lui a enseigné les vertus solaires, l'attrait et les dangers de la lumière, ses ruses, sa dureté. Puis vint la fascination du désert, invitation à la solitude, au silence, à la méditation, où l'homme invente ses itinéraires en suivant sa propre piste. En ce lieu de l'extrême, chaque chose vaut pour sa rareté, chaque parole.

Aussi, dans les poèmes que voici, Jean-Claude Villain cède-t-il à la tentation du minimalisme, seule voie qui s'accorde à la voix quand celle-ci refuse l'artifice pour concentrer les sens et les effets de la densité rayonnante du mot posé au cœur même de l'attente.

(Jean-Max Tixier)

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