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Jean-Claude Villain

Eléments de biographie

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Extraits de « Jalons d'un itinéraire », chapitre 2 de l'essai de Chantal Danjou : « Jean-Claude Villain, damier de silence et parole»,

Ed. L’Harmattan, Paris, 2001.

De sa naissance bourguignonne à Mâcon Jean-Claude Villain aime à rappeler que très tôt il sut que sa ville natale était aussi la patrie du grand poète romantique Lamartine .

Depuis l'enfance il fréquente tous les étés la mer Méditerranée dont il ressent chaque fois le puissant appel. Mais en 1968 il la traverse et séjourne en Algérie, à Alger, Tipasa et en Kabylie. Il reçoit là, dit-il « une leçon de lumière» qui le magnétisera pour toujours. C'est à cette occasion qu'il fréquentera pour la première fois le désert, lequel jouera, dans sa thématique et son esthétique poétiques, un rôle de premier plan, comme en témoigne Parole, exil.

 

Devenu professeur de philosophie il est nommé en 1975 au bord de la Méditerranée, à Hyères, où vivait encore un des poètes contemporains qu'il admire le plus : Saint-John Perse.

Il continue son métier de professeur de philosophie dans cette ville tout en s'installant en 1980 au pied du Massif des Maures, dans une olivaie retirée en bordure de forêt, dont il fera un lieu d'écriture et de rencontres fréquenté par de nombreux amis, écrivains et artistes.

Attendue, désirée, cette mutation, -on pourrait dire cette métamorphose- géographique suscite une ouverture sensible, thématique et esthétique nouvelle. Avec la mer, saisie dans la primitivité de ses éléments premiers : sable, soleil, lumière, chaleur et nudité des corps, ce sont aussi les références mythologiques qui affleurent. Un livre, Le Tombeau des rois est explicitement consacré à la Grèce qu'il fréquente régulièrement depuis 1983 comme d'autres pays de la Méditerranée, spécialement l'Italie et le Maghreb. Il y noue, au fil des années, des échanges nombreux, riches de fortes amitiés, et développés parfois dans un travail de traduction et de publications réciproques.

Comme critique il travaille à la mise en valeur de l'oeuvre de différents poètes et peintres par un journalisme littéraire en collaboration avec de nombreuses publications françaises et étrangères, également par des communications de colloques et des essais.

Des voyages plus lointains (Amérique du Nord, Asie) ainsi que la multiplication des rencontres ont renouvelé et élargi son expérience poétique du monde et sa pratique de l'écriture. De nouvelles voies, plus intérieures, se sont dessinées dans la tentation d'une abstention qui irait jusqu'au silence comme aboutissement. Cette méditation, stimulée par une fréquentation plus assidue de l'Orient est apparente dans Été froide saison, et Dix stèles et une brisées en un jardin.(...)

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