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Jean-Claude Villain

Ithaques

Ouvrage en 108 pages, 2011, Ed. Le Cormier (Belgique)

Le tirage de tête est rehaussé de pastels de Marie-José Armando

Quelques extraits ont donné lieu à un livre d’artiste en 7 exemplaires numérotés et signés par les deux artistes avec des peintures de Geneviève Besse

Editions L´Atelier de la Dolve, Tours, 2006.

La célébration de la mer et de la lumière méditerranéennes, fréquentées en certains lieux élus par l’auteur, travaille ici doublement l’œuvre de poésie : par l’exultation d’une communion avec le monde et l’exercice de la lucidité. L’aventure intérieure qu’elle induit oscille entre la face claire d’une contemplation sans cesse renouvelée et la face obscure d’une expérience tragique telle que la Méditerranée la suscite depuis des millénaires. Ce livre, qui s’apparente par sa progression rythmique et syncopée à une partition musicale, propose un parcours initiatique conduisant à la tentation du silence :  à la fois mutisme d’une captation contemplative et conscience de la vanité des mots. Empruntées à Constantin Cavafy, les Ithaques suggèrent ce rapport entre initiation et aboutissement et expriment les territoires symboliques où les odyssées peuvent conduire. 
(4° de couverture)

Fidèle aussi bien à la lumière qu’à l’obscurité de ce lieu où il a élu demeure, la Méditerranée, Jean-Claude Villain ne cesse d’interroger cette terre qui promet de nouveaux signes. Son dernier livre, Ithaques, publié aux éditions Le Cormier, vient prolonger une réflexion et un travail poétique entrepris depuis des décennies. Dès le départ, la Méditerranée a constitué pour lui un lieu essentiel, lieu non de vaines aventures mais de plongées poétiques où chaque ressac redouble d’obscurité ce chant à déchiffrer, où chaque signe provoque  non pas une fuite mais un questionnement, une œuvre à venir. Entamé par deux citations qui disent bien le ton et le paysage, Constantin Cavafy «sage comme tu es devenu après tant d’épreuves, tu as enfin compris  ce que signifient les Ithaques» dont l’esprit en est le credo et Camus dont la phrase célèbre en dit long sur «notre tâche qui est de réhabiliter la Méditerranée», «je sais que la mer me précède et me suit». Le poète continue sa quête faite de lumière, de clarté et du désir de saisir l’alphabet de la mer et de la lumière. A travers une écriture limpide, dépouillée de toute emphase, une écriture qui tend vers la blancheur du silence, le poète se fait le sismographe du monde. Un art avec lequel il capte les lumières de ce pays bleu. Dans l’entretien qu’il a eu l’amitié de nous accorder, le poète parle de cet art qui le passionne et nous fait part d’une vision généreuse du monde »

                                Azeddine Lateb, La Tribune d’Alger, 7 juillet 2001

 

des extraits et la 4° de couverture sont accessibles en 2°partie de la page suivante : 

http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/jean-claude-villain

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